Il doit y avoir des limites dans la vie de chaque enfant. Cela garantit la sécurité, lui permet de grandir en tant que personne digne. Mais certaines interdictions réduisent considérablement les possibilités de développement des enfants, les rendent précaires.
Une bonne parentalité n'est pas un ensemble de restrictions strictes. Les adultes peuvent et doivent établir leurs propres règles, mais vous devez savoir quand vous arrêter. Certaines interdictions sont mauvaises pour la psyché de l'enfant et suscitent le doute. Il y a des choses qui ne devraient pas être interdites à l'enfant, afin de ne pas lui faire de mal, et aussi de ne pas détruire la relation avec lui.
Pleurer
Les enfants sont beaucoup plus émotifs que les adultes. Ils endurent plus vivement de nombreux moments de la vie. Même une bagatelle peut les faire pleurer. Vous ne pouvez pas leur interdire de pleurer. De plus, il ne faut pas en avoir honte. Il vaut mieux aider à comprendre la situation, expliquer à l'enfant pourquoi il pleure, comment y remédier. Cela ne fera que renforcer les relations et aider à surmonter les crises de l'âge.
Poser des questions
Les petits enfants grandissent, découvrent le monde. C'est tout naturellement qu'ils ont beaucoup de questions qu'ils posent sans cesse aux adultes. Quelle que soit l'intensité de la fatigue après une dure journée, vous ne devez pas refuser à l'enfant de communiquer. Vous ne pouvez pas lui interdire de poser des questions, le chasser. Cela l'empêche non seulement de se développer, mais rend également impossible l'établissement d'un lien étroit entre lui et l'adulte. C'est à ce moment que l'attachement se forme.
Avoir peur
Les jeunes enfants ont souvent peur des injections, des médecins, des parents inconnus ou simplement de certaines personnes suspectes. C'est assez naturel pour eux. Il n'y a pas lieu d'avoir honte de la peur dans de tels cas. De plus, il ne faut pas se moquer d'un petit homme, lui dire "n'aie pas peur", "tu es un futur homme". Il vaut mieux expliquer pourquoi cela ne fait pas peur, il suffit de serrer dans ses bras, de prendre la main et de préciser qu'un adulte est à proximité. Progressivement, la plupart de ces peurs disparaîtront, l'enfant apprendra à gérer ses émotions.
Avoir des secrets
En vieillissant, les enfants ont de plus en plus de secrets pour les adultes. Bien sûr, les parents doivent contrôler la vie de l'enfant, mais vous ne pouvez pas lui interdire d'avoir un espace personnel. Ces restrictions sont inutiles et stupides. Les secrets n'iront nulle part, ils commenceront simplement à être masqués de manière plus approfondie. Dans cette situation, il n'y a rien de plus précieux que la confiance d'un enfant. Ne le sapez pas en lisant un journal intime ou en écoutant les conversations téléphoniques.
Soyez gourmand
Le petit homme a le droit de disposer de ses effets personnels. Si quelqu'un s'approche de lui dans la rue et lui demande un seau, un vélo, un scooter, il peut refuser s'il ne veut pas partager. Ne le blâmez pas pour cela et dites « à quel point vous êtes gourmand ». De plus, il ne faut pas le faire publiquement. Les psychologues assurent qu'un tel comportement chez les enfants est la norme. Les petits apprennent à affirmer leurs limites. Si vous y réfléchissez, les adultes font de même. Si l'un des passants s'approche et demande un sac ou un parapluie, la demande sera source de confusion et il est peu probable qu'elle soit satisfaite.
Avoir tort
Même les adultes ont tendance à faire des erreurs. Les enfants apprennent simplement à s'habiller correctement, à nettoyer après eux-mêmes et à aider leurs parents. Même si quelque chose ne va pas, il n'est pas nécessaire de gronder l'enfant, de se concentrer sur lui. Cela peut tuer l'initiative. Si vous grondez un fils ou une fille pour une veste mal boutonnée ou une chaussure sur cette jambe, la prochaine fois que l'enfant ne voudra pas essayer. La peur de se tromper peut s'enfoncer si profondément dans l'inconscient que l'aide d'un psychologue est nécessaire.
Faire du bruit
Beaucoup d'enfants sont très bruyants. Vous ne devriez pas constamment leur interdire de chanter des chansons, de parler fort, de faire des sons enthousiastes. Après tout, cette période heureuse ne se reproduira plus. Un commentaire ne peut être fait que si l'enfant trouble l'ordre public ou si le bruit n'est pas approprié. S'il est trop tard et que les enfants s'amusent, il faut les arrêter, mais en même temps leur proposer de continuer leurs jeux demain, et mieux dans la rue.
Dis non
Un enfant n'est pas la propriété des adultes, mais un membre à part entière de la famille. S'il n'aime pas quelque chose, il peut et doit dire non. Il est impossible de lui interdire de contredire ses parents ou les membres plus âgés de sa famille, enseignants, éducateurs. Dans le même temps, les adultes doivent apprendre à négocier avec l'enfant, expliquer pourquoi il ne permet pas quelque chose, quelles en sont les raisons. Si vous discutez calmement de la situation, il y a toujours une issue.
Se mettre en colère
Les enfants ont le droit de ressentir n'importe quelle émotion. Souvent, ils se mettent en colère et les parents interdisent d'exprimer leur agressivité en public. Ce n'est pas vrai. La volonté chez les enfants n'est pas complètement formée. Il leur est difficile de cacher leurs sentiments, de les réprimer. Si une émotion semble mauvaise aux adultes, cela ne signifie pas que l'enfant doit cesser de la montrer. Vous avez juste besoin de lui apprendre à le faire dans le cadre des normes de comportement existantes.