L'histoire de l'humanité regorge de nombreux exemples de lutte pour la suprématie du pouvoir, dans lesquels la clarification de la relation entre les antipodes de genre joue également un rôle important. Qu'il suffise de rappeler la Grèce antique avec ses divers modèles de structure communale et étatique, dans lesquels la priorité était donnée soit au patriarcat, soit au matriarcat. Ces clarifications de la relation auraient pu continuer à être pertinentes si le principe primitif de prédominance physique n'avait pas prévalu, où exclusivement la force des muscles prévalait sur la grâce et la beauté dans les relations familiales.
Dans le cadre d'un examen global des relations familiales, il convient de rappeler la sagesse populaire thématique, qui dit que le mari est la tête et la femme est le cou. C'est-à-dire que l'essence féminine dans l'épopée traditionnelle est toujours identifiée non pas à l'humilité et à la reconnaissance du pouvoir du fort, mais à un simple transfert d'opposition à un niveau plus subtil de motivation pour les actions. Dans ce cas, les décisions importantes sont prises sur la base de l'opportunité. Et cette même « opportunité » devient simplement ce motif intellectuel qui est généré par la moitié faible de l'humanité.
De plus, l'établissement d'un équilibre dans les relations familiales est souvent associé à leur phase d'évanouissement, où la stabilité est remplacée par un simple manque de motifs pour des affrontements plus vifs, qui sont le véritable paramètre d'une relation saine. C'est-à-dire que le facteur de «paix et d'amour» dans les relations familiales, où «silence et grâce» sont présents, est une indication directe que le vrai sentiment est complètement absent dans cette cellule de la société. Après tout, quoi qu'on en dise, et la confrontation des genres dans son essence naturelle repose sur la génération régulière de tels états, lorsqu'une vision différente des mêmes phénomènes et événements provoque l'accumulation de tensions.
De plus, l'absence de ce type de tension est un indicateur éloquent de l'artificialité, et non du naturel des relations familiales. En effet, dans ce cas, un membre de la famille, par défaut, prend le parti de l'autre (volontairement ou en raison de la faiblesse de sa propre position). Mais alors il y a complètement absent un tel concept comme "coopération égale et mutuellement bénéfique", qui est à la tête de toute relation. Il s'avère que le consentement tacite ou l'unanimité régulière sur toutes les questions de la vie commune indique directement la priorité inébranlable de l'un des époux.
Mais ce n'est un secret pour personne que l'amour exclut de tels états douloureux lorsqu'un partenaire accomplit docilement la volonté de l'autre, confirmant ainsi son rôle passif dans ces relations. Après tout, alors le concept d'"égalité" est nivelé. Peut-être à cause de ce genre d'unions familiales, une règle est apparue quand l'un aime, et l'autre le permet. Nous avons ici une forme pervertie de la manifestation sensorielle la plus élevée.
Ainsi, pour les couples qui soupçonnent quelque chose, mais ne comprennent pas tout à fait ce qui se passe, il est important de porter une attention particulière à l'état de « paix et tranquillité » dans leur famille. Une vraie famille, remplie d'amour, ne sera jamais comme une idylle hypocrite et "réfléchie", dans laquelle il n'y a pas de disputes, de clarifications violentes des relations, de scènes de jalousie et d'autres attributs de sentiments chauds.
Ce n'est qu'en l'absence de l'énergie de la relation (le format de la « batterie morte ») qu'il est possible d'avoir un état de repos égal à la mort. D'ailleurs, toutes les relations sociales sont directement liées à ce principe (accumulation de tension dans l'affrontement). Et, étant donné la nature des sexes opposés, il est bien clair que la confrontation entre un homme et une femme doit être présente toujours et partout. Dans ce contexte, il est important de comprendre que la passion en tant que manifestation de cette confrontation doit nécessairement être présente dans une histoire d'amour.